jeudi 25 octobre 2007

Equerre d'argent 2007 : un groupe scolaire à Bordeaux

Le jury international des prix d'architecture du "Moniteur" 2007, réuni le 22 octobre à Paris, a attribué le prix de l'Equerre d'argent à la restructuration et extension du groupe scolaire Nuyens à Bordeaux (Gironde).Le quartier de la Bastide, sur la rive droite de Bordeaux, était il n’y a pas si longtemps encore caractérisé par ses entrepôts et ses échoppes. D’une situation de renonciation vis-à-vis de ce territoire, la ville est alors passée à une phase de réengagement, plutôt radicale. Les architectes Nathalie Franck et Yves Ballot ont jugé salutaire de conserver l’existant implanté sur l’îlot du groupe scolaire Nuyens dont ils ont en charge la refonte. Non pas que sa valeur "patrimoniale" soit indiscutable - l’ensemble est construit en pierres de bordeaux de qualité plutôt médiocre -, mais sa valeur sociale, par contre, leur semble irréfutable. D’autant que cet îlot a historiquement toujours été voué à l’enfance.Plus de trois années de chantier et quatre faillites d’entreprises dues notamment à des marchés trop bas, ont permis aux architectes de voir grandir le site et de le voir se densifier, où cela n’était pas forcément prévu. Ainsi, l’accès principal de l’école qui donne sur la déjà petite rue Nuyens aurait-il dû profiter d’une ouverture au sud bouchée par des logements inattendus. Le jardin au nord s’imposait alors comme seul dégagement possible. Le groupe, ses cours, ses préaux, ses salles de classes sont orientés ouvertement sur cet espace vert qui devrait voir émerger quelques arbres à hautes futaies.Le programme avait vocation à installer une école élémentaire, une école maternelle, et leurs deux restaurants, une ludothèque, ainsi qu’un relais maternelle sur ce site étendu, difficile à "tenir", et coûteux en remblai et VRD. Les maîtres d’oeuvre ont cherché à réunir toutes les entités et donc à limiter le plus possible les cloisonnements, à ouvrir visuellement les fonctions les unes aux autres en occupant l’îlot en peigne sans chercher nécessairement des alignements de façade ni de toiture mais plutôt en travaillant sur les retraits, les arases, la topographie, les creux. Il n’était pour eux pas question de fabriquer une densité artificielle mais plutôt de jouer sur la vacuité de l’îlot. Les éléments du programme sont tournés sur les deux cours - ouvertes sur la rue et le jardin botanique - intercalées des restaurants respectifs semi-fermés dont les vues basses tranchent avec les situations de transparence qui animent le projet.

mercredi 24 octobre 2007

L'atelier d'Alberto Giacometti- a partir du 17/10- Beaubourg


Le Centre Pompidou présente, en collaboration avec la Fondation Alberto et Annette Giacometti, une rétrospective inédite de l'œuvre d'Alberto Giacometti (1901-1966). Pour la première fois, toutes les facettes de la création de l'artiste sont présentées en référence à son espace de création, son atelier, et illustrées par des oeuvres rares, souvent invisibles du grand public, comme les plâtres peints ou les fragments des murs de ses trois principaux ateliers de Paris, Stampa et Maloja (Suisse). « L'atelier d'Alberto Giacometti », en écho au texte de Jean Genet de 1957, développe le sujet de l'atelier dans sa dimension de laboratoire, de lieu rituel, d'espace déterminant dans l'élaboration et la diffusion de l'œuvre. Giacometti et son atelier sont indissociables. Lieu de création et lieu de vie, il est devenu son univers et peu à peu une extension de son être. L'exposition offre une occasion exceptionnelle de réunir plus de 600 œuvres, dont la majorité provient des collections de la Fondation, complétées par une sélection d'œuvres issues de la collection du Centre Pompidou / Musée national d'art moderne et par quelques prêts de grands musées ou de collections particulières. La richesse des collections de la Fondation permet d'accompagner Giacometti à partir de ses débuts dans l'atelier de son père, en étudiant au plus près sa démarche et les thèmes qui scandent son œuvre. Voir le parcours dans l'exposition...
Rythmée par des archives inédites, l'exposition présente les aspects les plus divers de la production de Giacometti : sculptures, peintures, dessins, objets d'art décoratif, gravures, écrits. Elle fait apparaître la vision très particulière de Giacometti face au réel, mouvant, instable, insaisissable.
Comme le souligne le critique David Sylvester, il aspire à « perpétuer l'éphémère ».

Colloque sur l'Approche Scientifique de l'Architecture

Le Colloque International sur l’Approche scientifique de l’Architecture Bioclimatique réunira le 13 à 15 décembre 2007, sur le Centre de Séjour Scientifique de Saint-Anthème en Auvergne, des Scientifiques, des Ingénieurs et des Architectes travaillant sur l’Architecture Bioclimatique ou s’y intéressant, et souhaitant échanger et partager leurs points de vue et expériences. Le colloque s’organisera autour de trois thèmes. Le principal, la symbiose en architecture, est transversal et fédérateur. Il donne le ton du colloque mais demeure un sujet de questionnement. L’architecture bioclimatique constitue le deuxième thème, il s’agira d’établir un bilan de la pratique et d’ouvrir à de nouvelles pistes de recherche. Le troisième thème, celui des nouvelles écoles de pratiques bio inspirées (écologie industrielle, bionique, physionique,...) aidera à cette ouverture. Enfin, nous souhaitons que chacun de ces thèmes soit restitué dans un historique afin d’apporter une contribution à l’histoire de l’architecture encore peu empreinte de considérations d’ordre écologique.

L’objectif du colloque est de faire le point sur les avancées scientifiques et techniques récentes sur le sujet, d’échanger sur les pistes de recherches futures et de confronter les regards sur les perspectives d’évolution de l’Architecture Bioclimatique et le travail interdisciplinaire.




Pour de plus amples informations ainsi que l'acces aux inscriptions :

http://asso.objectif-sciences.com/-Approche-Scientifique-de-l-.html
Concours du meilleur diplôme
L'Académie d'Architecture de Paris organise un concours du Meilleur diplôme destiné à récompenser chaque année de jeunes diplômés. Deux prix sont décernés : le Prix Robert Camelot et le Prix de la Mutuelle des Architectes Français.
L'autonomie pédagogique et la dispersion géographique des écoles d'architecture ne permettent plus aujourd'hui la confrontation des projets d'étudiants telle qu'elle s'organisait systématiquement entre les ateliers réunis à l'École nationale supérieure des Beaux-Arts à l'occasion de la présentation des diplômes. Or, rien n'est plus enrichissant pour un jeune architecte que de mesurer ses capacités par comparaison avec ses confrères et d'exercer son sens critique sur leurs projets. Il en résulte une émulation incontestablement bénéfique tant au niveau individuel qu'au niveau du groupe.C'est pour aider à rétablir cette dynamique que l'Académie d'Architecture reprend à son compte le concours du meilleur diplôme en espérant être en mesure d'organiser par la suite une exposition des projets de l'ensemble des écoles. De son côté, la Mutuelle des Architectes Français directement concernée par les problèmes de mise en œuvre, a décidé de créer un prix destiné à récompenser chaque année un jeune diplômé ayant achevé son cursus scolaire et se destinant à la profession d'architecte.Pour le prix Camelot, le jury s'attachera à l'intérêt du programme, à la qualité de la conception et de l'expression architecturales du projet et à son insertion dans le site environnant. Le prix de la M.A.F. sera attribué au projet qui, outre ses qualités architecturales, fera preuve de réelles connaissances techniques de la construction et d'une bonne adéquation du système constructif au parti architectural.
Le concours est doté de deux récompenses : 4.573 euros pour le lauréat du Prix Camelot et 7.622 euros pour le Prix de la MAF.Le concours est réservé aux étudiants des écoles d'architecture de dernière année, diplômés de l'année scolaire précédente.
Le projet doit être un travail personnel présenté sous forme de dessins ou de thèse suivant la formule adoptée par l'école d'architecture. Il s’agit d’un concours à plusieurs degrés : les écoles ‘architectures devront proposer les candidats. Le jury du concours ensuite choisira les participants admis à participer à la dernière phase de la compétition.

Les dossiers de candidatures doivent être remis à l’Académie d’architecture avant le 3 janvier 2008.
Pour plus d’informations, contactez votre école d’architecture ou encore :
L’Académie d’Architecture
Hôtel de Chaulnes
9 place des Vosges
75004 Paris
Tél. 01.48.87.83.10.
acadarch@wanadoo.fr

samedi 13 octobre 2007

11 Oct. 2007 - 27 Janv. 2008 - LA VILLA DE MADEMOISELLE B.

Sous prétexte de réaliser une villa pour une Mademoiselle B. qui n'est autre que la poupée Barbie, l'exposition propose une réflexion sur les « tendances » de la maison idéale en réponse à l'évolution de nos modes de vie.La Cité a demandé à neuf femmes architectes françaises (Sophie Delhay, Dominique Jakob, Anne-Françoise Jumeau, Isabel Hérault, Karin Herman, Raphaëlle Hondelatte, Gaëlle Hamonic, Florence Lipsky, Fiona Meadows et Emmanuelle Marin-Trottin) de créer collectivement la maquette au 1/6e d'une maison contemporaine, à partir des fragments imaginés par chacune.

1 - Urban CottageDominique Jakob (Jakob+MacFarlane)Le plaisir d'avoir ses amis chez soi, en toute autonomie : people et jet-setters croisés en boîte, dans un festival, sur un plateau télé, personnalités rencontrées à l'Unesco, dans un symposium ou lors de missions humanitaires au bout du monde ou juste à côté... Ou encore tout simplement le plaisir de recevoir ses copines pour des « pyjama-parties ».

2 - Treasure IslandAnne-Françoise Jumeau et Emmanuelle Marin-Trottin (Périphériques)Le plaisir du point « 3 G » : garage, grenier, galerie d'art, un espace qui intègre la voiture ou tout autre moyen de transport comme une oeuvre d'art, entourée d'objets fétiches collectés lors de journées vide-grenier.

3 - Lunch BoxIsabel Hérault (Hérault-Arnod)Le plaisir de la bouche, le goût mais aussi l'odorat, la vue, le toucher. Cuisine bio, moléculaire, traditionnelle... sans oublier le grignotage. Un espace où loger fourneaux, piano, table de banquets, table à thé...

4 - Blablabla LoungeGaëlle Hamonic (Hamonic+Masson)Le plaisir de palabrer au coin du feu, de faire la fête, ou de réunir en petit comité une association caritative, politique ou de quartier. Sofas, bar, chandeliers, narguilés...

5 - I.T. LabFlorence Lipsky (Lipsky+Rollet architectes)Le plaisir du numérique sous toutes ses formes : espace de travail, de création, de loisirs. Se connecter sur MSN, chatter, jouer à la James Bond girl, se faire des toiles sur son home cinema.

6 - Beauty Building SpaceKarine Herman (K-Architectures)Le plaisir de se faire belle, de se livrer sans complexe au narcissisme, de se métamorphoser, se travestir, ou de s'entraîner : fitness, maquillage, essayages. Galerie des glaces, dressing, podium pour se faire des défilés...

7 - Body & Soul BoudoirSophie Delhay (Boskop)Le plaisir du repos corps et âme : se relaxer dans un bain, rêver dans son lit ou dans ses livres, faire du yoga, recevoir son psy ou son coach, méditer, créer son propre autel des ancêtres...

8 - Secret GardenRaphaëlle Hondelatte (Hondelatte Laporte architectes)Le plaisir d'un vrai jardin secret, pour y cacher son « doudou », écrire son journal intime, stocker ses portraits de famille ou tout simplement se réfugier aux toilettes (peut-être le meilleur endroit pour pleurer...).

9 - Pet LandFiona Meadows (Archi media girls) Le plaisir de donner à ses amis de compagnie, à plumes à poils ou à écailles, une véritable ménagerie, un espace de jeux sans cesse renouvelé. À ces 9 tranches de la villa s'ajoutera une bande en mutation permanente, réalisée par les enfants lors de visites-ateliers.

L'exposition fait également appel à d'autres disciplines telles que la mode, avec une collection de vêtements créée spécialement pour la poupée Barbie, ou la cuisine.

05 Dec. 2007 - 27 Janv. 2007 - PRIX MIES VAN DER ROHE 2007

Prix de l'Union européenne pour l'architecture contemporaine

Le prix Mies van der Rohe est le plus prestigieux prix européen d'architecture contemporaine. Biennal, il bénéficie du soutien de la commission européenne. L'exposition, présentée par la Cité de l'architecture & du patrimoine et produite par la Fondation Mies van der Rohe de Barcelone, comporte deux volets : du 11 octobre au 18 novembre 2007, une rétrospective du prix depuis sa création. Cette rétrospective, introduite par quatre interviews de lauréats (D. Perrault, R. Moneo, P. Zumthor et Z. Hadid), comprend : - le palmarès du Prix de 1988 à 2005*, présenté par les maquettes des neuf realisations primées accompagnées de dessins originaux et de neuf diaporamas illustrant chacune des Biennales ; - une présentation du Pavillon à Barcelone - sa construction en 1929, et sa reconstruction entre 1983 et 1986 ; - les nombreux projets sélectionnés entre 1988 et 2005, organisés par thèmes et pré¬sentés par un choix de maquettes et de dessins originaux ; du 5 décembre 2007 au 27 janvier 2008, une présentation des projets sélectionnés et primés dans le cadre de la dernière édition du Prix (2007). Aux côtés du projet lauréat, le Musée d'art contemporain de Castille et Léon (Musac) des architectes espagnols Luis Mansilla et Emilio Tuñon, on trouve la réalisation des architectes slovènes Matija Bevk, Vasa J. Perovic et Bevk Perovic (mention spéciale jeune architecte) ; ainsi que les réalisations des six finalistes : Ben van Berkel, Da¬vid Chipperfield, Zaha Hadid, Francisco Aires Mateus, Anne Lacaton et Jean Philippe Vassal, Rudy Ricciotti et une sélection de trente deux projets d'architectes parmi les¬quels : Dietmar Feichtinger, Norman Foster, Massimiliano Fuksas, Chris de Jonge, Jean Nouvel, Richard Rogers. Chaque projet est présenté sous la forme d'un panneau et d'une maquette. Le 5 décembre à 19h30 sera organisée, dans l'auditorium de la Cité, une table-ronde autour du Prix 2007, en présence de Luis Mansilla, Matija Bevk et Vasa Perovic (sous réserve de confirmation).

jeudi 11 octobre 2007

Schindler lance la troisième édition de son concours d’architecture, « Access for All»

C'est avec la phrase emblématique "S'approprier l'espace public" que s'ouvre cette nouvelle compétition destinée aux étudiants en architecture de toute l'Europe. Ils peuvent dès maintenant s'inscrire sur le site www.schindleraward.com et ce, jusqu'au 25 avril 2008.
Le thème central du concours est «L'accessibilité pour tous », une invitation à penser une architecture adaptée à tous, quels que soient leurs capacités ou leurs handicaps.
Longtemps berceau culturel de l'Europe, Vienne a gardé le cachet et la majesté des bâtiments de l'époque impériale, tout en réussissant une modernisation de ses quartiers résidentiels et d'affaires. Après Paris et Bruxelles, la capitale de l'Autriche est aujourd'hui le théâtre choisi pour la troisième édition du Schindler Award 2007-2008.
Ce concours est ouvert aux étudiants en architecture de dernière année ou en cours de Master européen. L'enjeu est de concevoir un plan d'aménagement urbain architectural ; les participants doivent étudier tout particulièrement la question de l'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Les projets doivent être remis au 1er Août 2008.
Mettre en valeur l'espace public
Malgré un plan d'aménagement urbain impressionnant, Vienne comporte encore des zones entières laissées à l'abandon. C'est l'une d'entre elles qui va servir de terrain d'exercice pour ce troisième Schindler Award. Les participants sont invités à imaginer une réhabilitation complète de ce site, à en repenser les infrastructures en terme d'accès, afin d'en révéler tout le potentiel attractif.
Les projets doivent inclure quatre éléments : un espace public, des immeubles d'habitation, un centre communautaire et un jardin sur berges avec équipements sportifs. L'aménagement doit répondre à trois critères : qualité de vie, pérennité des aménagements et faible consommation d'énergie.
Un défi majeur : l'accessibilité pour tous
En 2003, pour contribuer à l'année européenne des personnes souffrant d'un handicap, le groupe Schindler a décidé de lancer le Schindler Award. Devant le succès de la première édition, Schindler s'est engagé à réitérer l'opération tous les deux ans.
« Access for all » se veut une réflexion globale sur l'accessibilité, prenant en compte différentes formes de handicaps permanents ou temporaires. Pour Schindler, cela implique de planifier et de construire suivant la philosophie du « Design pour tous ».
Avant tout, sensibiliser les futurs architectes
Avec ce concours, Schindler souhaite sensibiliser et encourager les jeunes ou futurs architectes, ceux-là même qui créeront les bâtiments de demain. C’est également l’occasion pour eux de bien comprendre et d’intégrer l'intelligence et la technologie des ascenseurs qui participent largement à une architecture libérée des obstacles.
Calendrier du troisième Schindler Award :
Septembre 2007 = ouverture des inscriptions
Juillet 2008 = remise des projets
Septembre 2008 = délibération du jury
Novembre 2008 = cérémonie de la remise des Prix, à Lucerne, Suisse
Prix :
Une bourse de 5000 euros pour l'étudiant lauréat. plus d'info : http://www.schindler.fr/par_news?news=107032

vendredi 5 octobre 2007

ENSAPB - Conférences de l'automne

Plusieurs conférences sont organisés par l'école pour commencer l'année

Le 8/11

José Cruz Ovalle
"Eloge du vide architectonique"


Le 22/11

Grafton architects
"Structuring space"

Le 6/12

Studio S.M.A.O
"Oeuvres récentes"


C'est à chaque fois dans l'amphi 2, à 19h, et bien sûr entrée libre

mardi 25 septembre 2007

15/10/2007--1 architecte - 1 bâtiment --RUDY RICCIOTTI




RUDY RICCIOTTI Le Pavillon Noir - Centre Chorégraphique National d'Aix-en-Provence


Commande, contraintes, construction, maîtrise d'ouvrage, métier d'architecte, règlements.Les maîtres d'oeuvre invités présenteront chronologiquement toute l'histoire d'un de leur projet, de la commande, jusqu'à sa réalisation et à son appropriation par l'utilisateur.Mieux appréhender les contraintes rencontrées par les maîtres d'oeuvre, découvrir les liens tissés avec le maître d'ouvrage et les différents intervenants, connaître les réflexions des architectes sur la commande et sur les règlements qui varient selon les pays, tel est la vocation de ce cycle de conférences.Chacune de ces interventions permettra ainsi d'expliquer à un large public le métier d'architecte, à travers l'histoire d'une réalisation.

JAKOB + MACFARLANE -19 Sept. 2007 - 29 Janv. 2008








Les architectes Dominique Jakob et Brendan Macfarlane sont les premiers invités du Salon de l'Ifa, lieu consacré à la présentation d'expérimentations architecturales menées par les agences les plus créatives du moment.Leur projet veut traiter du plus grand problème de cette époque, la destruction de l'environnement naturel.La Blown Data House se développe par un processus de collecte d'informations des conditions climatiques. Dans l'installation présente, ce sont les informations sur les différents mouvements du vent dans Paris qui sont collectées. Ce processus génère une enveloppe évolutive qui se développe pendant la période de l'exposition. S'entendant dans un champ déterminé, créant des structures, des murs, des luminaires... un système complet qui définit cet espace.Tous les quatre jours, les informations sur le vent des jours précédents sont interprétées et transformées par un processus de modélisation 4D, et ensuite livrées et installées sur l'ossature primaire en acier. Cette nouvelle structure propose de nouvelles possibilités, une vision où la nature et la technologie s'intègrent pour former un système cohérent et responsable. »

Cité de l'architecture et du patrimoine
Palais de Chaillot -
Salon de l'Ifa7, avenue Albert de Mun
75016 ParisFrance


http://www.jakobmacfarlane.com/

LA PEAU -15 Sept. 2007 - 31 Dec. 2008- Cité de Chaillot

L'enveloppe d'un bâtiment représente depuis toujours un enjeu pour l'architecte et son commanditaire. Icône par excellence, elle permet de s'inscrire dans son époque, de se démarquer du cadre environnant ou de mieux s'y intégrer. L'exposition, dont la scénographie est conçue par les architectes Hamonic+Masson, présente quatorze projets récemment réalisés ou en cours de réalisation en France. Ce thème de la peau ayant déjà traversé la production française par le passé, des dessins de référence issus des archives de la Cité sont exposés en parallèle ; des écrans rappellent les réalisations marquantes de l'actualité internationale dans le domaine.Avec cette présentation d'une durée d'un an et demi, la Cité inaugure la programmation de son espace d'exposition temporaire au sein de la nouvelle galerie d'architecture moderne et contemporaine.Exposition inaugurée dans le cadre de l'ouverture de la Cité

plus d'info : http://www.citechaillot.fr/exposition/espaces_d_expositions_temporaires/espace_de_la_gamc.php?id=40

dimanche 9 septembre 2007

Logement, matière de nos villes- 20/6/2007 > 7/10/2007

«Logement, matière de nos villes », chronique du logement collectif en Europe depuis 1900, rassemble 100 réalisations qui ont nourri la pensée urbaine au XXe siècle. Documents d’époque, plans, coupes, photos et vidéos retracent un siècle d’histoire de l’habitat européen au regard de leur contexte politique, social et économique. Nasrine Seraji, architecte et commissaire scientifique invitée, propose une sélection de projets «remarquables illustrant les principaux courants de l’architecture du logement ; plus qu’une promenade, c’est un parcours ouvert sur la fabrication de la ville». Le visiteur est ainsi invité à découvrir notamment «comment depuis l’immeuble d’Auguste Perret conçu en 1903 à Paris, le béton armé est devenu un matériau déterminant de la production de logements collectifs, comment l’unité d’habitation et les grands ensembles sont à l’ordre du jour pendant les années de la reconstruction où il faut loger, mais loger en donnant de l’espoir, comment dans les années 80-90, Jean Nouvel nous réveille avec Nemausus, tandis que Nicolas Grimshaw démontre que le look high tech peut être une solution pour loger les Yuppies londoniens, …».Cette exposition et l’ouvrage qui l’accompagne interrogent ainsi «l’histoire récente du logement de manière critique afin d’enrichir le débat sur l’habitat qui est le miroir de nos désirs, le reflet de notre capacité à changer la société, l’espoir de rendre le quotidien à l’exaltation de la vie ordinaire».Matthieu Poitevin, architecte scénographe invité, installe dans le Pavillon de l’Arsenal un serpent monumental de 65m de long recouvert d’une peau de 3 500 écailles. «Kaâ entraîne le visiteur dans cette vertigineuse chronologie, lui indique le chemin pour ne pas se perdre, l’accompagne tranquillement, langoureusement, presque onctueusement. Il se dodeline, c’est sensuel, quasiment charnel».

Plus d'info : http://www.pavillon-arsenal.com/expositions/thema_modele.php?id_exposition=187

mercredi 5 septembre 2007

Brasilia, Chandigarh, Le Havre. Portraits de villes - du 2 juin au 16 septembre 2007

Le 15 juillet 2005, le bureau du Patrimoine de l'UNESCO décidait à l'unanimité l'inscription au Patrimoine mondial de l'Humanité du centre ville du Havre reconstruit par Auguste Perret.Depuis lors, la Ville du Havre a engagé un programme d'actions visant à valoriser ce label. Parmi elles, un colloque international sera organisé les jeudi 13 et vendredi 14 septembre 2007, autour du thème « Brasilia – Chandigarh – Le Havre – Tel Aviv. Quatre villes symboles du XXe siècle ».
Parallèlement, et en amont de cette manifestation, le musée Malraux présentera à partir du 2 juin prochain une exposition de photos : « Brasilia – Chandigarh – Le Havre. Portraits de villes ». Au delà d'un panorama historique, l'objectif est de proposer une vision plurielle, mais certainement parcellaire de ces villes, au travers du regard de photographes brésiliens, indiens et français.
Brasilia, Chandigarh, Le Havre… trois grandes villes du XXe siècle, construites par trois architectes majeurs, Oscar Niemeyer (et Lucio Costa), Le Corbusier (et Pierre Jeanneret, Maxwell Fry, Jane Drew) et Auguste Perret (et son atelier), sur trois continents différents, l'Amérique du sud, l'Asie, l'Europe.Leur point commun : des chantiers monumentaux, reflets des convictions profondes de leurs concepteurs, menant à des villes reconnues aujourd'hui comme des oeuvres majeures de l'histoire mondiale de l'architecture et de l'urbanisme (Le Havre et Brasilia classées au Patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco et Chandigarh sur le point de l'être).Elles furent également toutes trois photographiées, entre 1955 et 1961, par l'un des meilleurs « interprètes » de l'architecture, Lucien Hervé, dont les images ont contribué de manière essentielle à révéler, en Europe, la physionomie des nouvelles capitales du Brésil et du Pendjab occidental.
Plus de cinquante ans après, l'exposition organisée par le musée Malraux au Havre, réunit près de soixante tirages de Lucien Hervé mais également des photographies récentes de onze jeunes artistes brésiliens, indiens et français: Louidgi Beltrame, Emmanuelle Blanc, Jordi Colomer, Stéphane Couturier, George Dupin, Véronique Ellena, Diwan Manna, Arthur Monteiro, Emmanuel Pinard, Caio Reisewitz, Nancy Wilson-Pajic, témoignant ainsi d'un nouveau regard sur ces grandes métropoles modernes.
Exposition réalisée par la Ville du Havre avec le soutien du Centre National des Arts Plastiques – Ministère de la Culture et de la Communication pour la commande publique.


Plus d'information : http://www.ville-lehavre.fr/delia-CMS/guichet_virtuel/rubrique/article_id-574/topic_id-246/presentation.html

mercredi 22 août 2007

Colloque Musée d'Orsay 13->15/09

Histoire de l'art du XIXe siècle (1848-1914) : bilans et perspectives

Où en est l'histoire de l'art du XIXe siècle ? Pour tenter de répondre à cette question, le musée d'Orsay et l'école du Louvre réuniront des chercheurs du monde entier pendant trois jours. Vingt ans après l'ouverture du musée d'Orsay, qui a été l'occasion d'un vaste débat quant à la réévaluation des mouvements artistiques, il a semblé opportun que les scientifiques de tous horizons reviennent sur les principales avancées ou les nouvelles perspectives dans la connaissance de l'art de la période de 1848 à 1914 et confrontent leurs réflexions sur les évolutions enregistrées dans leur spécialité.

Attention : gratuit mais sur inscription

plus d'info : site du musée d'orsay :http://www.musee-orsay.fr
puis Manifestations puis Colloques

Conférence Paul Chemetov

Dans le cadre du programme interdisciplinaire de recherche sur "l'architecture de la grande échelle"

Conférence publique de Paul Chemetov

"Le grand pari de l'agglomération parisienne -1"

le 20/09/07 à 17h30

à l'école d'architecture de paris val de seine

3/14 quai Panhard et Levasseur
75013 Paris

plus d'info : http://www.paris-valdeseine.archi.fr/actu/GP1Chemetov.pdf

dimanche 19 août 2007

EN CONSTRUCTION

2007_ 2008

Nouvelle équipe, nouveaux projets...